dimanche 20 décembre 2015

DÉBANDADE COMPLÈTE DU CACANADIEN : ON SE TROUVE DES DÉFAITES POUR TROUVER DES EXCUSES OU...EST-CE L'INVERSE ?


Autrefois, en France, le mot "défaite" était couramment utilisé au XVIIe siècle pour signifier : «action de se débarrasser» et «excuse, mauvaise raison».  Nos ancêtres canadiens l'ont importé ici au Québec, où il a conservé ce sens, même de nos jours.  Pour expliquer quelque chose qui nous semble pas justifiée, nous disons souvent : «Ah ! c'est rien qu'une défaite» ou «il essaie de se trouver une défaite».

Depuis une couple d'années, le slogan «No Excuse" trône au- dessus du vestiaire des joueurs du Cacanadien de Mourial au Centre PouBell.  Mais avec l'avalanche de revers qui tombe sur le torCHon ces temps-ci, c'est plus fort qu'eux, les joueurs, les entraîneurs, les membres de la direction, les commentateurs et les fefans du Caca se trouvent -facilement- des défaites pour trouver...des excuses.  À moins que ce soit le contraire...  En voici quelques-unes, invoquées après la dégelée de 6-2 contre les Stars à Dallas, samedi soir dernier :


"J'ai jamais vu jouer Price comme ça. Il doit être blessé". (Benoît Brunet)

"L'absence de Youpi se fait sentir". (Pierre Houde)

"C'est à cause des arbitres, qui revenaient tous de leur party de bureau". (Un fefan)

"Les partisans nous ont envoyé trop de bas de Noël.  Ça fait que nous jouons comme des pieds !"  (Le préposé à l'équipement du Canadien).

"Je leur avais pourtant interdit de continuer à lire les articles de ce damné Hacksaw Reynolds, sur ses blogues Anti-Habs" (Symphorien Bergevin).

"P.K. a la grippe à force d'être dans les courants d'air que les joueurs adverses font en passant à côté de lui avec la rondelle.  Il a peut-être contaminé ses coéquipiers, même s'ils ne peuvent pas le sentir. Qui sait, ils ont peut-être été piégés ?" (Pierre Houde)

"Je suis fatigué. Ma femme m'a fait installer toutes les décorations de Noël avant le voyage.  J'ai été mis en échec durant toute la rencontre, la face collée contre la baie vitrée.  C'est pas comme ça que j'envisageais de faire du lèche-vitrines pendant les Fêtes..." (Tomas Fleischmann)

"Je ne suis pas dans mon assiette. Mon petit neveu a la grippe.  La nourriture à l'hôtel n'était pas bonne, ce qui fait que j'avais l'estomac à l'envers.  Ça explique les nombreux revirements que j'ai commis ce soir dans ma zone." (Alexei Emelin)

"J'ai les bleus. Je m'ennuie de mon cochon dinde.  Pis je dors moins bien sur la galerie de la presse que sur la patinoire". (Devante Smith-Pelly)

"Je suis frustré. Ma blonde est menstruée.  De plus, mes patins étaient mal effilées, ce qui fait que j'ai fait du ski bottine pendant tout le match". (Alex Galchenyuk)

"Ça va mal. Le chien de mon père est mort, pis ma femme de ménage est partie". (Tom Gilbert)

"Je suis écoeuré.  Tout est de la faute de mes défenseurs qui ne bloquent plus les lancers à ma place.  Pis j'ai eu souvent la vue voilée par mon masque.  Subban avait mangé trois assiettées de fèves au lard pour souper et il m'a envoyé des gaz de "shit" toute la soirée en se tenant constamment dans mon demi-cercle".(Mike "condon troué" Condon)

"Je comprends pas. J'ai rien fait". (Max "l'impuissant" Pacioretty)

"Je m'ennuie de maman. Pis papa sera pas là pour Noël". (Paul "mini-me" Byron)




"Y a pu personne qui veut m'entendre déconner. Sniff ! Le coach m'aime pu non plus. Pis je fais suer le miroir quand je lui parle... Y a pas de place sur la terre pour les Ovide Plouffe du monde entier ! Sniff !" (P.K. Subban)

"Mon jack strap me fait mal et je me sens vieux". (Andrei "soft" Markov)


"La puck roulait pas pour nous-autres à soir, j'ai même remarqué qu'elle était plutôt carrée; plus que d'habitude en tout cas."  (Tomas Plekanec

Si on perd c'est parce que je suis souvent constipé ces temps-ci.  C't'idée aussi de faire partir cette damnée sirène après chaque but de l'équipe locale !  Avec la grandeur de mes oreilles, imaginez-vous les retours de son ?  Assez pour devenir sourd ou timbré". (Michel Therrien)

"Y faisait trop chaud à Dallas, pis j'avais oublié mon dentier à l'hôtel avant la partie". (Dale Weise)


"Bin lâ,lâ, C'é sur, c'é sur que c'é la faute des maudits Nordiques.  Si y'étaient restés à Québec lâ,lâ, le Cacanadien n'aurait pas fait ce long voyage au Texas en plein temps des fêtes.  Pis les p'tits gars lâ,lâ, y auraient pas été battus parce qu'y ont mangé trop de gros estis de steaks de l'Ouess de trois pouces d'épais avant la game contre les étoiles de Dâllâs, lâ,lâ.  Ça donne des gaz ces tabarslak de morceaux de vaches mortes-là.  Ça fait qu'y ont pété comme ils l'ont faite pendant toute la game, lâ,lâ, même si je trouve qu'y ont manqué de gaz en 2e pis en 3e.  À Québec ou au Lac, c'taffaire-là aurait pas arrivé lâ,lâ."  (Mario Tremblay)





"Moi je prétends qu'on a perdu parce que les Ice Girls des Stars nous ont déconcentrés pendant toute la game.  Y arrêtaient pas de nous faire des beaux "Be Bye".  Je veux bien croire que c'est le temps des décorations de Noël, mais de là à nous mettre des "boules" dans la face à chaque pause commerciale..." (Le coureur de jupons Nathan Beaulieu)

"Bin quoi ?  Tout le monde est en congé dans le temps des Fêtes.  Pourquoi pas nous ?  Il faut bien que la croisière s'amuse, non ?"  (Le paresseux et lâche Larz zzzzzzzz...Zeller)


"Les saisons sont longues, pis la vie est courte.  On serre un peu trop notre bâton dans notre entre-jambes.  On se stresse trop.  Il faut s'amuser et relaxer.  Profiter de nos vacances des Fêtes.  Voir la vie du bon côté.  On va s'en sortir... de cette course insensée aux séries éliminatoires..."  (Le petit lutin de Noël David Desharnain).