jeudi 27 février 2014

LA MAUVAISE RÉPUTATION DE P.K. SUBBAN L'AVAIT PRÉCÉDÉ À SOTCHI...

Jusqu'au milieu du siècle dernier, la plus grande partie du territoire habité du Québec était encore rurale.  Une multitude de villages composaient une société unie par la religion catholique.  Ne pas aller à la messe du dimanche constituait alors un péché mortel.  Alors tout le monde se rendait à l'église paroissiale pour faire ses dévotions.  Après la célébration, le perron du temple religieux devenait l'agora où se réunissaient les villageois pour s'échanger les dernières nouvelles et les plus récents cancans.  Les discussions s'échauffaient parfois lorsqu'on parlait de politique ou de chicanes de clôture...  Mais en revenant à la maison après la conclusion de ces palabres, chaque habitant pouvait réfléchir après avoir confronté différents points de vue sur tel ou tel sujet.  Souvent, après avoir eu d'abord une opinion bien tranchée sur une affaire, les échanges avec les autres paroissiens avaient apporté des nuances à ce que l'on croyait être LA vérité.

Aujourd'hui, dans le village global qu'est devenu le monde, les choses ont-elles tellement changées ?  Non, pas tant que ça...  Les perrons d'église ont été remplacés par les réseaux sociaux pour faire du commérage et brasser des idées.  L'important c'est de communiquer, même si certaines personnes abusent des moyens technologiques mis à notre disposition dans nos sociétés modernes.  La "place publique" (la toile ou internet), pour débattre des idées et s'échanger des nouvelles, s'est considérablement agrandie, quand on la compare à nos perrons d'église d'autrefois.  La diversité des points de vue est elle aussi beaucoup plus grande, puisqu'elle englobe souvent plusieurs pays, cultures ou sociétés.  Trouver la vérité dans tout ce qui s'écrit ou se dit dans les forums de discussion sur le WEB (ou sur FACEBOOK ou TWITTER) n'est pas plus facile que ce l'était avant dans les placotages de perrons d'église.  Mais c'est toujours bon, et même primordial, pour se forger sa propre opinion, de s'exposer aux différents éclairages qui peuvent nous parvenir d'un peu partout sur les réseaux sociaux.  Se limer la cervelle sur celles d'autrui, comme le disait ce charmant humaniste qu'était Montaigne.  Vive la pluralité !  Ça fait partie de la démocratie et de la liberté d'expression...

Ainsi, l'autre jour, au début des Jeux Olympiques en Russie, un internaute, probablement un fefan francophone du Cacanadien de Montréal, expliquait, en commentant un article paru sur un blogue, que P.K. Subban, défenseur du CHicolore et membre de l'équipe de hockey olympique canadienne, était le seul joueur à ne pas partager sa chambre d'hôtel à Sotchi parce qu'il...ronflait trop la nuit.  En réponse à cet argument, un autre commentateur, anglophone celui-là, prétendait plutôt que si P.K. avait été isolé comme un pestiféré dans sa chambre, c'est parce qu'aucun de ses coéquipiers ne pouvait le sentir.  Rien d'étonnant là-dedans, simplement, sa réputation de joueur le plus détesté de la Ligue Nationale avait précédé Subban à Sotchi.  Remarquez, c'est peut-être vrai que le no 76 des CHaudrons ronfle comme un soufflet de forge ou qu'il pue comme un bouc.  D'autres commentateurs ont également avancé qu'il fait jouer de la musique à tue tête sans se soucier si ça peut incommoder les autres autour de lui.  Mais la raison principale pourquoi P.K. est un "rejet", c'est qu'il n'est pas du monde !  Sa personnalité le rend insupportable même pour un Saint capable d'endurer le martyr !

Il y a fort à parier que les dirigeants de TEAM CANADA, qui ont choisi Subban à reculons, à cause de la pression des médias et des fefans, étaient bien déterminés à faire en sorte qu'aucun des joueurs de l'équipe ne soit diminué, "contaminé", épuisé et rendu inefficace sur la patinoire parce qu'il aurait été rendu fou en devant partager la chambre du gros noiraud à la face de boudins et à l'ego aussi grand que le Kremlin et la Place Rouge.  À chaque fois qu'il se met les doigts dans le nez, un raz de marée est à craindre...  Ce gros épouvantail à oiseaux est inégalable dans l'art de casser les oreilles de tout le monde avec ses cris de primates et en essayant de faire de l'esprit avec ses farces plates.  Avec ses raisonnements de femme soûle qui se prend pour le nombril du monde et qui ne se mouche pas du coude, il a le don incomparable de côtoyer sans cesse le ridicule et d'exaspérer le plus indulgent et le plus patient des humains.  Ce grand bavard inépuisable aime tellement se donner en spectacle et cultiver la bêtise sous toutes ses formes. Il fait toujours chier son malheureux entourage.  Le célèbre écrivain Proust semble avoir écrit spécialement pour lui : «la prétention avoisine la bêtise».  L'état-major de l'équipe canadienne prenait déjà un grand risque en permettant au facétieux Subban de prendre part aux sessions d'entraînement.  Le fanfaron défenseur n'a pas son pareil pour miner et ruiner un esprit d'équipe.  D'ailleurs, chez le torCHon, il a plusieurs fois eu maille à partir avec des coéquipiers durant des pratiques.


Au strict plan du hockey, je suis certain que les entraîneurs de TEAM CANADA avaient déjà décidé, avant le tournoi olympique, que P.K. Subban ne serait qu'un insignifiant figurant dans l'équipe.  Dans le style défensif très serré qui a permis à nos représentants de gagner la médaille d'or, il n'y avait pas de place pour un individu égoïste au jeu échevelé, habitué à commettre des bévues dans son territoire et à prendre des risques dangereux à l'attaque.  On l'a vu, en particulier dans la demi-finale gagnée 1-0 contre les Américains, la moindre erreur en défensive aurait pu coûter le match et une médaille au Canada.  On jouait à une vitesse folle et à une haute intensité.  On patinait sur un fil...  Vraiment pas de chance à prendre avec un écervelé indiscipliné et individualiste comme Subban.

Cela n'a pas empêché la pie à P.K. de ramasser par terre sa médaille d'or.  Une récompense qu'il ne méritait pas le moins du monde.  Connaissant le moineau, laid comme un singe, avec ses grosses babines de gomme balloune, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'il accepte sa médaille avec humilité, en s'excusant presque.  Fallait le voir jubiler avec ses coéquipiers et plastronner pour la galerie en faisant le con avec ses démonstrations ostentatoires...comme d'habitude.  Fier comme Artaban, il crânait et avait la tête en l'air comme s'il avait marqué tous les buts de son équipe pour la faire triompher.  Torse bombé, on l'a observé en train de se pavaner et de se rengorger comme un dindon de la pire espèce.  S'il avait pu le faire, il se serait encore plus tiré du grand en se juchant sur des échasses pour recevoir sa médaille.  Il s'enorgueillit de cette breloque dorée comme il l'avait fait avec son demi-trophée Norris de l'an passé.  Dans quelques années, devait-il songer en lui-même, personne ne se souviendra, en regardant les photos le montrant avec sa médaille, qu'il n'a eu aucune part dans cette grande victoire.  Et qu'il a été la risée chez les commentateurs et les amateurs de hockey d'ici -autres que les fefans qui, eux, sont furieux et très frustrés parce que leur chéri a pratiquement été écarté du tournoi olympique-.


Cela aurait été différent si Subban avait joué et qu'il y avait eu un concours de plongeons volontaires (diving).  Subban l'aurait remporté haut la main et cela aurait été bien mérité.  Il aurait sans doute établi un record olympique.  Cela aurait été la même chose s'il y avait eu à Sotchi une compétition de hockeyeurs contorsionnistes qui jouent la comédie et grimacent en faisant semblant d'être accrochés pour faire mordre les arbitres et faire prendre des punitions à des adversaires non coupables.  Fier de ses coups et de ses feintes, P.K. aurait ensuite affiché son beau sourire porcin.  De même, s'il y avait eu une course à la médaille d'or du hockeyeur le moins courageux, il aurait monté sur la première marche du podium.  On sait que P.K. est un champion matamore, un brave à trois poils, qui aime provoquer ses opposants mais qui s'enfuit comme un lièvre devant un chasseur quand ceux-ci veulent lui faire rendre des comptes.  Dans ce temps-là, Subban se cache derrière les arbitres et devient un spécialiste imbattable des reculades et des dérobades.  Quel lâche et quel tête à claques !  Au lieu d'une médaille olympique en or, il aurait bien plus mérité un grand coup de pied au cul...