jeudi 23 février 2012

À RDS, GASTON THERRIEN AFFIRME, SANS RIRE, QUE LE CH FAIT PARTIE DE L'ÉLITE DE LA LNH !


J'imagine que ça vient d'en haut, sinon c'est au-delà du réel et du ridicule... RDS étant le réseau de télédiffusion du CacaCHien de MourYial, il se peut bien que quelqu'un, un membre de la direction de ce club de broches à foin, ait demandé au panel de l'émission L'ANTICHAMBRE, de ne pas trop mordre la main qui les nourrit. Histoire aussi d'essayer de sauver les cotes d'écoutes, qui ne manqueront pas de plonger, maintenant qu'il est quasi-certain que le torCHon ne participera pas aux séries éliminatoires de la LNH. Les CHaudrons sont même menacés de terminer au dernier rang de la Conférence de l'Est. Alors, la consigne sera de ne pas trop frapper sur une équipe qui est déjà à terre... Mais mardi soir, après un autre revers gênant à domicile (3-0 contre les Stars de Dallas), un des membres du panel de l'Anti-CHambre a exagéré un brin ! Gaston Therrien (photo) a en effet affirmé, sans rire, que la CHiasse faisait partie de l'élite de la NHL avec des clubs comme Detroit et San Jose ! Sur quoi base-t-il sa folle assertion ? Sur le fait que le club des Molson est une des sept formations de la Ligue a avoir participé aux séries éliminatoires au cours des quatre dernières années ! Ayoye ! Quand on sait que le Cacad'CHien est presque toujours entré en séries par la porte d'en arrière et qu'il a promptement été éliminé en première ronde, ça n'a aucun bon sens de dire qu'il fait partie de la crème de la crème du hockey professionnel. C'est incroyable de se discréditer de la sorte en répandant de telles sornettes ! Surtout devant le gâchis pitoyable dans lequel se retrouve aujourd'hui le CHicolore... Oui, ou bien cette connerie venait d'en haut, ou bien Therrien en avait fumé du bon avant l'émission... Il est vrai que ce dernier agit souvent comme modérateur quand les autres membres du panel critiquent trop les CHaudrons ou qu'ils se moquent trop des joueurs de Flanelle déchue. Un bon employé loyal et servile...


Autre sujet de discussion oiseux durant cette AntiCHambre, version "soft" : quels sont les attaquants des CHieux qui forment le "top 6", ou, si vous voulez, le fer de lance de l'offensive torCHonesque ? Le premier trio, celui de Pacioretty-Desharnais-Cole, est sans doute le seul élément dangereux, la seule menace pour marquer des buts. Ensuite, c'est beaucoup moins évident. Maintenant que Cammalleri n'est plus là, Plekanec n'a plus personne avec qui faire des jeux qui ont des chances d'aboutir à des buts. Ce n'est pas avec les invisibles Rene Bourque (photo ci-dessous - un but à ses dix derniers matchs-) et Andrei Kostitsyn, que le joueur de centre no 2 des Canailliens pourra produire à la hauteur des attentes. Pour le reste, y compris Gomez, celui qui, au moment de son acquisition il y a 3 ans, était pressenti pour devenir le centre no 1 du club, on a affaire à des plombiers de luxe ou des jeunes plus ou moins prometteurs. D'ailleurs il y en a plusieurs dans le lot (Darche, Campoli, Moen, AK46) qui vont prendre la porte, si (et c'est un gros SI) il y a des équipes qui les veulent. Après un mauvais départ, Erik Cole a été LE joueur qui en a le plus donné pour leur argent aux propriétaires de la CHnoutte. C'est le seul qui a démontré un désir de vaincre et qui s'est sacrifié pour le bien de l'équipe. Le seul qui a bien joué sans trop connaître de léthargies, et qui a fourni les 2e et 3e efforts, match après match. Assez mince comme effort et engagement collectif. Cole, encore trop nouveau dans l'équipe, ne semble pas encore rompu à la culture de médiocrité et de "je-m'en-foutisme" du CHicolore. Ça viendra... Il apprendra lui aussi à s'asseoir sur son steak et sur son gros contrat, en attendant d'être échangé ailleurs.



On a appris aujourd'hui que Pété Subban a encore fait des siennes à l'entraînement en donnant un autre coup de cochon, cette fois au minuscule Desharnais. S'en est suivi un échange de coups de bâton entre les deux coéquipiers. S'il est vrai que l'on veut reconstruire le club (encore !) avec des piliers comme Subban, on va en arracher d'aplomb ! C'est une pomme pourrie, un cancer chez la CHarogne. Si on veut renouveler l'équipe dans le futur en faisant le plein de choix élevés au prochain repêchage, on fait également fausse route puisque tous les experts s'entendent pour dire que le prochain encan amateur ne sera pas de bonne qualité... Et avec un Trevor "ti-minable" Timmins comme recruteur en chef, oubliez les bons choix au repêchage, il n'y en aura pas chez la CHiure. Déjà, des lèche-cul comme Therrien ont commencé à prêcher la patience et à demander l'indulgence des fefans du Caca. Dans l'hypothèse probable que le torCHon va vivre des années de vaches maigres au cours des prochaines saisons. Cette année, on avait placé la barre trop haute. En la plaçant maintenant plus près du sol, on vise le résultat contraire, c'est-à-dire, terminer plus haut que...le dernier tiers des équipes de la LNH. L'été dernier on a berné les fefans en parlant plutôt du premier tiers du classement général (Pierre Gauthier) et même de Coupe Stanley (Geoff Molson). Gageons que, cette fois-ci, les objectifs seront plus réalistes et qu'on se contentera d'évoquer la possibilité de participer aux séries éliminatoires. Même si on sait que ce sera fort difficile...voire impossible. Mais avec des sujets crédules et naïfs comme les fefans bipolaires, il y a toujours moyen de leur faire croire et gober n'importe quoi... Il y a toujours des excuses (malchance, blessures, inexpérience, la parité dans la LNH) en réserve pour faire pardonner les échecs... Et il y a les pseudo-connaisseurs complaisants comme Gaston Therrien et Dany Dubé pour faire mieux passer la pilule amère de la médiocrité, et même dorer la pilule, au besoin...

jeudi 9 février 2012

GRANDE NOUVELLE : SCOTT GOMEZ MARQUE ENFIN UN BUT !


Détendu, relaxe, le sourire aux lèvres, il s'est élancé vers le filet. Puis, à sa façon caractéristique, avant de lancer au but, il s'est sorti la langue et l'a légèrement mordue. Et là, l'improbable s'est produit. Dégainant d'un tir du poignet, Scott Gomez a atteint la partie supérieure de la cage. Et ce fut le Buuuuuuuuuttttttt ! D'abord incrédules, puis réalisant ce qui venait de se passer, ses coéquipiers du Canaillien sont allés le féliciter, tous heureux de l'avoir vu secouer les cordages après une disette de plus d'un an sans marquer. Cela se passait ce matin au Nassau Coliseum de Uniondale...au cours d'une séance d'entraînement, avant que les CHaudrons affrontent les Islanders de New York plus tard en soirée. Euhhh... juste un petit détail, l'histoire ne dit pas s'il y avait un gardien devant le but quand Gomez a compté... Même s'ils croupissent dans les bas fonds du classement de la Conférence de l'Est, le moral des troupes n'est donc pas à plat chez le torCHon. On trouve encore le moyen de s'amuser entre multi-millionnaires du sport ! Et comme on le répète souvent aux alentours de l'équipe, Gomez est "bon dans la chambre". Ha ! Ha ! Ha !

Homme riche et prospère avec son salaire annuel de 7,5 millions de dollars, il semble que le "Gomer" n'ait que des amis partout où il passe, sauf chez les partisans des clubs avec lesquels il a évolué ! Encore dernièrement, de passage au New Jersey où il a aidé les Devils à gagner deux Coupes Stanley (2002-03 et 1999-00), le joueur de centre de 32 ans, natif d'Anchorage en Alaska, a été aperçu en train de fraterniser avec de vieux copains, près du vestiaire des CHieux. Malgré sa profonde léthargie en tant que marqueur, malgré les plaisanteries dont il est l'objet, Gomez, un choix de première ronde des Devils (27e rang) au repêchage de 1998, semble accepter avec philosophie les huées qui accompagnent ses présences sur la patinoire à Montréal, New York et au Meadow Lands, là où les fans des CHaudrons, des Rangers et des Devils lui en veulent toujours pour ne pas avoir livré la "marchandise" lors de son passage avec le club local.




En onze ans de carrière professionnelle, le vétéran Gomez, toujours à la recherche de ce fameux "prochain" but qui lui échappe depuis le 5 février 2011, n'a jamais marqué plus de 19 fois dans une saison, sauf en 2005-06, alors qu'il a déjoué les gardiens adverses à 33 reprises (84 points) pour les Devils du New Jersey. L'année suivante, sa production chute à 13 filets, et les Devils le laissent aller sur le marché des agents libres. Glen Sather, le directeur général des Rangers, lui consent un contrat de sept ans, d'une valeur annuelle moyenne de $ 7,357,000. Le DG des Blue Shirts réalisera rapidement qu'il vient de commettre toute une erreur en signant ainsi à long terme et à prix d'or celui qui avait été élu recrue de l'année (trophée Calder) en 1999-00. Le "Gomer" ne revendiquera que 16 buts à chacune de ses deux campagnes avec les Rangers, et les amateurs de hockey de New York exigeront son départ. Mal pris avec ce renégat, Sather aura la chance incroyable de s'en débarrasser quand le patron hockey du torCHon, Bob Gainey, sera le seul preneur pour ses services, dans le cadre d'un échange impliquant plusieurs joueurs, dont Chris Higgins, que des rumeurs liaient à des affaires de moeurs pas très catholiques à Mourial.

À sa troisième saison avec le CHicolore, Gomez touche présentement le fond du baril. De 12 buts en 2009-10, sa fiche est passée à sept filets l'an dernier, et à zéro cette saison. Dire que dans son état natal d'Alaska, durant sa jeunesse, le no 11 de la CHiasse était un franc tireur. Durant sa saison 1995-96, Gomez a scoré 70 buts en 40 parties jouées avec le club d'Anchorage (AAHL) et il en a ajouté 56 en 27 matchs disputés avec East High (HS). L'année suivante, avec le club junior de Surrey (BCJHL), il a compilé un dossier de 48 buts en 56 joutes. Faut croire que l'habileté à marquer des buts, ce n'est pas comme faire de la bicyclette, ça peut se perdre avec le temps...

Pourtant, son arrivée dans la métropauvre avait été saluée par certains journalistes. Entre autres, par le crétin Mathias Brunet du journal LA PRESSE, qui écrivait le 30 juin 2009 : «J'ai toujours aimé Gomez, l'un des meilleurs passeurs de la LNH, et il amène de la vitesse. C'est un joueur de qualité, et un premier centre légitime. Entouré de bons ailiers, il peut être dangereux.» Même avec de mauvais ailiers, continuait Brunet, Gomez irait chercher de 60 à 70 points par saison. On connaît la suite ! Pauvre Bru-niais !

S'il faut croire les dernières rumeurs, le contrat gargantuesque de Gomez, encore valable pour deux autres années, sera racheté par le Cacanadien à la fin de la présente saison, et ce flop monumental prendra sa retraite aussitôt après. Pas d'erreur, après avoir touché un tel pactole, le Gomer pourra couler des jours heureux et sans problèmes, loin des huées et des critiques. La seule chose qui lui manquera, c'est de faire le clown dans le vestiaire du torCHon, là où il a été tellement bon !