lundi 27 décembre 2010

LES MOUNTRIAWL CANADIANS NE SONT PAS NOTRE ÉQUIPE NATIONALE


Lundi, 27 décembre 2010, @ 16 h. 45 m.

Sur le coup, ma première réaction en a été une d'indignation. Puis, j'ai préféré en rire... Rire de cet exalté lecteur de nouvelles du sport à la TV de Radio Tralala, qui venait d'appeler les CanaCHiens de Mourial "notre équipe nationale". C'était durant la fièvre des séries éliminatoires du printemps dernier et ce journaliste étourdi présumait que toute la nation supportait le Caca dans sa course à la conquête de la Coupe Stanley. Remarquez que si j'avais eu quelque chose dans la bouche, en entendant cette sottise, je l'aurais recraché ou avalé de travers tellement ça m'a dégoûté. Je n'ai jamais considéré le torCHon comme l'équipe nationale du Canada ou du Québec. Pour moi, les "rouges" ou les "habs" ont toujours été le club privé de l'establishment anglais de Montréal Ouest. En remontant plus loin, on peut aussi leur associer une connotation britannique, celle des Molson et des "tuniques rouges", uniformes de combat des soldats qui ont mis à feu et à sang Québec et ses environs lors de la Conquête de 1759. Les Américains, qui les ont chassés de leur pays lors de la Guerre d'Indépendance, les détestaient autant que nos ancêtres français et ils les nommaient les "red coats". Les couleurs du logo du CH et du drapeau anglais sont identiques (voir illustration ci-dessus).


Au contraire, durant leur courte histoire, les Nordiques de Québec ont représenté le Québec francophone. Leurs propriétaires étaient des Québécois francophones et les joueurs qui désiraient signer des contrats écrits dans la langue de Molière pouvaient le faire grâce à Me Guy Bertrand qui a réussi à obtenir ce droit en plaidant cette cause auprès des autorités de la Ligue Nationale de Hockey. Les Nordiques portaient un chandail orné de fleurs de lys, aux couleurs du drapeau québécois. C'était l'équipe du peuple. Pas celle des bourgeois "canadians" et des red necks anglophones. C'est purement symbolique tout ça. Mais les symboles ont leur importance. On se pique joyeusement au jeu, mais des centaines de milliers d'amateurs de hockey du Québec aiment voir le tricolore perdre. Que ce soient des partisans d'autres formations de la NHL ou des fidèles des Nordiques qui espèrent leur retour dans les prochaines années, il est hors de question qu'ils appuient les tuniques rouges.